Glomel

Glomel

La commune de Glomel est l’une des plus étendue du département des Côtes d’Armor avec ses 7996 hectares et 18 habitants au km2. Glomel offre un patrimoine historique, bâti et paysagé très varié. De nombreux touristes viennent découvrir le canal de Nantes à Brest, la tranchée du canal, le lac du Corong, les 3 églises, chapelles et calvaires, sans oublier les 2 zones naturelles du marais de Magoar-Penvern et Lanbern qui ont obtenu le label Espaces Remarquables de Bretagne. Ne manquez pas l'étang du Corong qui couvre 75 hectares et contient 3 millions de mètres cubes d'eau. Au début du XIXème siècle, les ingénieurs décidèrent de construire le barrage actuel pour étendre un étang datant du moyen-âge et créer une réserve d'eau suffisante pour alimenter le bief de partage des eaux du canal de Nantes à Brest durant la saison sèche. Ainsi fut créé l'étang du Corong. Progressivement, dans les années 1950, le site deviendra un « cimetière de bateaux » (visible du belvédère) accueillant des unités, parfois prestigieuses, en attente de l'ultime voyage qui les mènera à la destruction. Véritable havre de tranquillité, le petit bourg s'apprécie en flânant aux détours des rues.

La tranchée des bagnards

À 184 m d'altitude, la tranchée de Glomel est le point culminant du canal de Nantes à Brest et la ligne de partage des eaux entre les bassins du Blavet et de l'Aulne. Le projet du canal et de son passage par le centre de la Bretagne remonte à Vauban, la décision et le tracé à Napoléon. L'impressionnante tranchée, permet aux bassins versants de l'Aulne et du Blavet de communiquer par le canal. La Grande Tranchée du Canal de Nantes à Brest est ainsi creusée au XIXe siècle par des déserteurs de l'armée de Louis XVIII. Les 4000 bagnards de Glomel eurent à déplacer autant de terre et de roches qu'il fallut pour la construction d'une grande pyramide d'Egypte. Il aura fallu 9 ans pour réaliser cette tranchée de plus de 3 kilomètres de long, 100 mètres de large et 23 mètres de profondeur. Les conditions de vie et d’hygiène y sont inimaginables. Trois millions de mètres cubes de terre seront enlevés à la pelle et à la pioche et transportés avec des charrettes ou à dos d'hommes. Le travail est si dur que la maladie et la mort auront raison de nombreux bagnards. La dure vie des bâtisseurs de cet ouvrage est retracée dans l'ouvrage de Jean Kergrist "Les Bagnards du canal de Nantes à Brest" © Office de Tourisme du Kreiz Breizh

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